5 conseils pour mieux gérer la peur

Gérer ses peurs n’est pas évident.

Pendant longtemps, j’ai essayé de les ignorer

Ou de chercher à les éradiquer… En vain… Je me suis rendu compte que plus j’ignorais mes peurs

Plus elles s’amplifiaient et m’envahissaient l’esprit.

J’ai essayé de trouver des solutions pour mieux gérer la peur.

J’aimerais partager avec vous aujourd’hui 4 idées intéressantes que j’ai trouvées sur le sujet et qui m’ont personnellement aidé à mieux gérer la peur. J’espère que cela vous aidera aussi, peut-être.

Selon Larousse, c’est un sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur.

Donc, de par cette définition, on se rend compte que la peur est une émotion réelle ou imaginaire.

M. Sadhguru, un yogi, un mystique et visionnaire dans une vidéo sur YouTube, explique que la peur est une pensée qui devient une émotion. Lorsque l’on a peur, on se joue des films d’horreur dans la tête en boucle, on joue à se faire peur avec des prédictions qui à 99 pour-cent ne se réaliseront jamais dans la réalité.

Sa solution est de changer le film qu’on se joue dans la tête en utilisant son imagination pour créer un film plus plaisant comme un film comique ou romantique, par exemple.

Elisabeth Gilbert journaliste et écrivain nous dit d’arrêter d’essayer de vaincre sa peur et d’essayé plutôt d’être ami avec car les seuls personnes qu’elle a rencontrer qui avaient peur de rien sont des psychopath avec le regard vide et froid ou de jeunes enfants. 

La peur pour nous permet de rester en vie car la peur nous prévient d’un danger, il nous protège. Son seul soucis est qu’il ne fait pas de différence entre une situation de grand danger et juste un petit moment de stress. 

Marie Folio, entrepreneure, écrivaine et philanthrope, nous dit qu’un mentor lui a expliqué que « La peur est l’excitation avec des freins ». Pour réussir, il faut arriver à faire corps avec la peur. C’est-à-dire, quand elle se présente, en faire l’expérience, sentir les sensations de la peur dans son corps sans partir dans un drame mental.

Steven Pressfield, écrivain et scénariste, dans son livre « The War of Art », explique que « Plus on a peur d’entreprendre un projet ou de suivre son instinct sur une idée qui nous hante, plus on est certain que ce projet ou cette idée en question est important pour l’évolution de notre âme ».

Shakti Gawain, dans son livre La Visualisation Créative, nous dit que la peur peut nous empêcher d’imaginer ce que l’on désire. Quand la peur se présente, il est bon de la regarder complètement, d’être avec elle, d’en faire l’expérience autant que l’on peut et elle se dispersera, elle perdra alors sa force négative. La peur émerge tant qu’on ne la confronte pas pour comprendre sa source. Se faire aider par un thérapeute peut être vraiment bénéfique pour être accompagné à faire face à cette émotion.

Ces différentes perceptions sur la peur m’ont permis de ne plus la considérer comme un ennemi mais plutôt comme un ami. J’essaie aujourd’hui d’être à l’écoute de mes émotions ; lorsque la peur se manifeste ou toute autre émotion d’ailleurs, je prends le temps de me poser avec elle ; pour la ressentir dans mon corps et l’écouter sans partir dans un film d’horreur. Puis, avec du recul, cela me permet de prendre une décision, passer à l’action ou revoir mes plans en accord avec moi-même.

Quand on confronte sa peur pour un projet qui nous tient à cœur en faisant un acte de courage pour passer à l’action, on sort de sa zone de confort et sortir de sa zone de confort n’est pas agréable, mais cela nous permet d’évoluer, de faire l’expérience de notre vie, de célébrer notre vie alignée à son être.

La peur est une émotion, et vos émotions sont votre GPS qui vous indique la direction à prendre, nous prévient d’un danger, nous permet de réajuster nos objectifs ou de prendre des décisions en toute connaissance de cause. La peur nous permet de faire le point et de vérifier qu’on est bien aligné à son être.

Aussi, ces théories sur la peur me font prendre conscience de la puissance de l’imagination. Et que nous avons le pouvoir de changer le film qui se joue dans notre tête si celui-ci ne nous plaît pas.

Je sors de ma position de victime finalement pour devenir rédactrice en chef, co-créatrice du film de ma vie.

Créativement vôtre,

Clara

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