
Crédit photo: johannes Plenio
Combien de fois me suis-je retrouvée à imaginer des projets, à rêver ma vie, sans jamais passer à l’action pour transformer ces rêves en réalité ?
Comme paralysée, coincée dans un espace-temps.
Procrastiner et rêvasser, deux comportements tellement courants, empêchent souvent de nombreuses personnes de réaliser leurs objectifs. Les procrastinateurs remettent les choses à plus tard, se laissant submerger par des tâches non essentielles. Quant aux rêveurs, ils ont des aspirations élevées, des visions magnifiques, mais peinent à transformer ces visions en actions concrètes.
Ces habitudes, bien qu’apparemment anodines, peuvent mener à la frustration, une baisse de productivité et un sentiment d’accomplissement insuffisant.
La course aux objectifs
Quand on essaie de surmonter la procrastination, la première chose que la plupart des gens font, c’est de se fixer des objectifs.
On se dit qu’il suffit d’écrire une longue liste de tâches, de planifier, et tout ira bien. Pourtant, la réalité est souvent différente : on essaie de tout faire en même temps, on se sent vite débordé par l’ampleur de la tâche, et on finit par se décourager. Résultat ? Épuisement, abandon, et retour à la case départ.
Cette approche est, selon moi, trop rigide. Elle ne prend pas en compte la façon dont les rêveurs, comme toi et moi, fonctionnent. Nous avons besoin de quelque chose de plus fluide, de plus aligné avec nos aspirations profondes et nos émotions.
Comment moi, je gère cela
Après avoir moi-même été dans ce cercle vicieux, j’ai appris à adopter une méthode qui me correspond, une approche plus douce et plus intuitive. Voici mon processus étape par étape :
1. Reprogrammer mon esprit
Avant même de lister mes objectifs, je travaille sur mon état d’esprit.
Pour moi, il est primordial de reprogrammer mes pensées pour faciliter le passage à l’action. Pourquoi ? Parce que si je n’ai pas encore agi jusqu’à maintenant, c’est souvent parce que je ne me sentais pas à la hauteur. Pas prête, pas légitime, ou simplement paralysée par la peur de l’échec.
Je me rappelle que tout est possible. Je peux y arriver, ou du moins essayer. Je préfère tenter et échouer que de me dire, plus tard, que je suis passée à côté de ma vie parce que je n’ai pas osé. Il faut accepter de jouer le jeu de la vie, même avec ses incertitudes et ses croyances limitantes.
Pour moi, il s’agit avant tout d’un état d’esprit.
2. S’inspirer des autres
Beaucoup utilisent les affirmations positives, mais je préfère m’inspirer de personnes qui me ressemblent et qui ont réussi.
Pas nécessairement des figures inaccessibles, mais des gens un peu au-dessus de moi, des personnes ayant parcouru un chemin similaire. Elles deviennent alors des preuves vivantes que c’est possible.
Leur réussite nourrit ma foi en mes propres capacités.
3. Cultiver ma foi et la gratitude
Pour moi, la spiritualité joue un rôle clé.
Me rapprocher de Dieu, nourrir mon esprit de paroles divines, me rappeler que je ne suis jamais seule dans ce voyage — cela renforce ma confiance. J’apprends à voir la beauté dans le cheminement, à me dire que chaque graine que je plante finira par germer en temps voulu.
La gratitude devient alors une force, un soutien quotidien qui me permet de continuer, même lorsque les résultats tardent à apparaître.
4. Nourrir mon esprit et mon corps
Ensuite, je veille à équilibrer mon quotidien.
Faire des choses qui me plaisent, chanter, danser, passer du temps avec ma famille et des personnes positives, ou encore m’immerger dans la nature me permet de maintenir un état d’esprit léger et joyeux. Le repos est également crucial.
Je prends soin de mon corps et de mon esprit en écoutant mes besoins, et cela m’aide à rester motivée.
5. Gérer mes émotions
Un autre élément essentiel est l’apprentissage de la gestion émotionnelle.
Lorsque je traverse des périodes de turbulences émotionnelles, cela peut facilement me distraire de mes projets. Si je ne régule pas ces émotions, elles deviennent des excuses pour procrastiner. Au lieu d’avancer, je me laisse submerger par les soucis, je rumine et finalement, rien n’est fait.
Apprendre à accueillir mes émotions sans m’y perdre m’a permis de continuer à avancer, même dans la tempête. Cela m’a appris à ne pas laisser les aléas de la vie détourner mon attention.
6. Planifier avec fluidité
Enfin, il y a bien sûr la méthode classique de la planification. Une fois que mon esprit est en paix, je me mets à lister mes objectifs.
Mais je ne me contente pas de cela : je les priorise, je décompose chaque objectif en étapes intermédiaires, puis je planifie les actions concrètes à entreprendre. Suivre ma progression m’aide à rester motivée sans me sentir submergée
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière de fixer efficacement vos objectifs et structurer votre plan d’action, je vous invite à consulter mon article : « Comment arrêter de procrastiner et maximiser votre productivité.«
Conclusion
En fin de compte, chaque rêveur a besoin de sa propre méthode.
Ce qui fonctionne pour moi est peut-être différent de ce qui fonctionnera pour toi, mais l’essentiel est de rester connecté à soi-même, de cultiver la patience et la bienveillance envers son propre processus. La procrastination peut sembler un ennemi, mais parfois, elle nous permet de mieux comprendre nos peurs, nos blocages et de nous préparer mentalement pour le véritable passage à l’action.
L’important, c’est d’essayer, pas de tout réussir du premier coup. Après tout, le chemin est tout aussi important que la destination.
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